67 pages illustrées au prix de 14 €
Pour vous le procurer contactez moi sur mon adresse mail: h-g.amiot@wanadoo.fr
Extrait:
La sonnerie du téléphone me fit sursauter dans mon fauteuil, je
m’étais assoupi dans la chaleur du mois d’août. Des gouttes de sueur perlaient
sur mon front. je me sentais moite, l’humidité de mon visage faisait naître de
la buée sur les verres de mes lunettes qui avaient glissé sur mon nez, le
tee-shirt humide de transpiration me collait au corps.
Un léger sourire se dessinait sur mes lèvres. En quelques minutes,
peut-être plus, peut-être moins ? je venais de vivre un voyage, à deux pas
des nuages, en compagnie de mon bel oiseau blanc…
Parti d’une île de la Méditerranée à la fin du mois d’août, il
s’était envolé à la recherche de son passé, de ses racines peut-être.
Survolant la mer bleue mouchetée d’écume et seulement tachée ici
et là de grands bateaux de croisières pour touristes fortunés, il avait tourné
ses ailes vers l’Afrique toute proche, sans un regard pour Alger la blanche en
proie à ses divisions, il n’a pas écouté les imprécations des muezzins du haut
des minarets qui appelaient les fidèles à la prière.
Il m’a dit : « Je vais vers les sables du Sahara. »
Se laissant porter par les courants, les ailes grandes ouvertes,
le goéland voyait son ombre sauter de dune en dune.
Le vent les faisait se déplacer lentement, arrondissait leurs
crêtes semblant les décoiffer.
Une caravane de chameaux progressait avec la lenteur et la
démarche chaloupée de ceux qui n’ont pas d’horizon. Dans leurs djellabas
noires, armés de leurs fusils, les Touaregs avaient des allures inquiétantes.
Aussi loin que portait son regard, l’oiseau ne voyait rien que du sable quand
un point minuscule attira son œil exercé.………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
image de fin :
à redécouvrir: Les jours parallèles
et Des chemins à la source :
www.hg-amiot.fr