mardi 31 mars 2015

Les rameaux à paraitre dans "Ton absence"

Ton Absence : Deux rameaux reliés par le fil si fragile de la vie


Les Rameaux


J'ai froid, mon amour
Le vent souffle à 10 heures
Au clocher de l'église
C'est le jour des rameaux.

Oh ! mon amour, j'ai froid,
Les branches de buis 
Se couchent sur des couches glacées
Allongées dans ce champ
Où vous êtes endormis,

Oh ! mon amour, j'ai froid,
Je ressens à mes lèvres
mon doux baiser glacé
Sur ta bouche endormie
Dans ton dernier repos.

J'ai froid, mon amour
Et ce vent  de 10 heures
Va souffler, cette année
Sur mon coeur écorché.

28/03/2015

jeudi 26 mars 2015

Ton Absence

Extrait de "Ton Absence"



Les murs de silence

Je n'ai plus à offrir que des murs de silence
Qui m'entourent et m'enferment un peu plus chaque jour.
Vous ne m'entendez plus, je rentre dans l'absence,
Vous ne me voyez plus dans ce passé d'amour
Que j'écris sur ces murs, sur ces murs de craie blanche,
Je n'ai plus à offrir que ce mur où ma branche
D'amour est morte en plein hiver et mes larmes
Font couler cette craie qui se répand au sol.
Vous ne m'entendez plus, mon silence désarme,
J'ai trop besoin de temps pour reprendre mon vol.

Tu n'as plus que ce mur de silence à m'offrir,
Je le garde pour moi, c'est ton dernier cadeau
Rempli de notre vie et de ces mots à dire
Que l'on partage encore et m'écorchent la peau
Que caresse l'alliance que je porte à mon cou.

Je n'ai que des silences à fleurir entre nous.


26/03/15

jeudi 19 mars 2015

L'Hiver

A paraitre dans "Ton Absence"


Sonnet pour l'Hiver

Quand le soleil caresse les mousses de la pelouse
La gelée blanche me dit que l'on sort de l'hiver
Un muscari frémit au soleil qui l' épouse
Tu dors en ton jardin à quelques pieds sous terre.

Sur les branches, des arbres accrochent des bourgeons,
Un léger vent du sud me dit que c'est l'hiver
qui s'en va doucement vers un autre horizon,
Tu reposes au jardin à quelques pieds sous terre.

La brume est encore là qui mouille mon visage
De sa douceur ouatée qui brouille ton image
Je sens bien quelque part que l'on sort de l'hiver.

Quelques douces chaleurs enveloppent nos matins
Et je reste debout à fleurir ce jardin
Où je viendrai vers toi, à quelques pied sous terre

hga 19/ 03/ 2015

dimanche 15 mars 2015

À paraitre plus tard dans "Ton Absence"

J'ai écrit ce texte aujourd'hui, journée difficile c'est l'anniversaire de Chantal ,
cela fait aussi exactement 3 mois qu'elle est partie vers un ailleurs, dans la lumière
j'ai senti sa présence toute la journée ou bien je me suis accroché à sa présence
dans les étoiles, dans ces étoiles qui continuent de nous montrer la route.

Je vous le livre ce soir:

Alors, tu vois

Tu vois, ma vie, je roule, j'écris, je pleure aussi
Qui a eu le droit de nous faire ça ?
Qui a eu le droit de nous priver
De mon bonheur de vie
de son bonheur de vivre encore ?
De la joie des petits enfants de se blottir dans ses bras ?

Alors tu vois, je roule, j'écris, je pleure aussi
Il me reste le temps à passer
Sur la route à penser, à rouler
À dépenser la force physique que j'avais
pour lui permettre de continuer d'être
Avec moi, près de moi, totalement en moi.

Alors tu vois j'écris, je roule, je pleure aussi,
Je parle aux feuilles blanches, aux amis
C'est ce qui me reste, noircir ces feuilles
de l'encre de mes pensées
Où je lui dis combien je l'aime
Combien je sais qu'elle m'a aimé.

Alors, tu vois je pleure, je roule, j'écris beaucoup
Je pleure sur le temps que j'ai eu
Sur le temps qui m'a manqué, sur celui que je n'aurai jamais plus.

Alors tu vois, je roule à l'épuisement du corps
J'écris à l'épuisement de l'âme et des pensées
Je pleure à l'épuisement des larmes…
…Qui reviennent chaque jour.


15 03 2015

jeudi 12 mars 2015

nouvel extrait de "Ton Absence"

Les gens de peu

Les gens de peu quittent la terre
en s'excusant d'être venus,
Alexis, Marc ou bien Jean Pierre,
disparus sans être venus.

Les gens de peu s'en vont mourir
sans un regret au fond des yeux
dans leur frontière à souvenirs
qui s'évanouit dans le ciel bleu.

Ils ont vécu en harmonie
tranquilles au fond de leur terroir,
travaillant dur pour que leur vie
se regarde dans un miroir.

Ils ont aimé femme et enfants,
personne n'a manqué de rien,
ni l'argent, ni l'enseignement,
Ils voulaient juste que que ce soit bien.

Les gens de peu quittent la terre
ils ne laissent pas de trace
comme les vagues sur la mer,
un peu d'écume qui s'efface.

Les gens de peu s'en vont mourir,
l'humilité au fond des yeux,
Ils se savent sans avenir
au moment de fermer les yeux.

Ils laissent au cœur de ceux qu'ils aiment
leur regard bon, leur regard-fleur
et ce sourire que l'on aime


à préserver dans notre coeur .

Extrait de "ton absence"
H-g. Amiot
Mars 2015

lundi 9 mars 2015

"Ton Absence"


Je me suis réveillé ce matin avec "l'écharpe" de Maurice Fanon
c'est aussi celle que je porte à mon cou
celle qu'elle portait pour se protéger des brumes et du froid
je vous livre la version de Felix Leclerc

https://www.youtube.com/watch?v=qW6q_k09M1c

dimanche 8 mars 2015

Extrait du recueil en préparation "Ton Absence"



Les oiseaux de l'hiver sont nés dès l'annonce de la maladie de Chantal
ce texte date du mois de Novembre


Les oiseaux de l’hiver


Les oiseaux de l’hiver descendent des nuages
j’ai froid,
j’ai perdu mon regard dedans la cheminée
tu es là,

Ton regard dans le mien, image contre image
Ma douleur dans la tienne, ma douce aimée
ton souffle s’accroche au mien pourtant , pourtant
je suis si faible, tellement impuissant.

Les oiseaux de l’hiver assombrissent le ciel
j’ai froid,
je te chauffe les mains dans le coeur du foyer
tu es là,

Mon amour malade, ma si douce, ma si belle
je te donne mes bras, et mon regard brisé
cette larme brûlante, sillon sur ton visage
qui se mélange au mien et creuse nos images.

Les oiseaux de l’hiver se posent sur le toit
j’ai froid,
ton regard se repose dedans la cheminée
je suis là.


HG Amiot
Ton Absence
© Ton Absence 2015
Extrait du recueil en préparation: Ton Absence 




J'ai écrit tous ces textes au long de la maladie de Chantal





Le tropique du cancer


Je n'irai pas voir les oiseaux, ils sont partis
Les goélands, je reste face à la mer 
Dans les embruns s'écument des rouleaux de vie
Et les oiseaux t'emportent au tropique du Cancer.

Mon amour, tu t'en vas, mon amour tu reviens,
Les vagues, sur le sable, ont dessiné les rides
qui se portent à mon front, un voilier se retient
de brûler l'horizon, trou béant vers le vide

Sous la plage mouvante, le sable s'amollit,
Tes lèvres se posent où se posent les miennes
Je tiens encore ta main qui s’accroche à la vie .

Je regarde aux nuages un vol d'oiseaux, et puis
le soleil qui se couche, l'horizon sur la mer
repousse à l'infini les tropiques du cancer. 



HG Amiot
extrait de "Ton absence"
Mars 2015