vendredi 6 novembre 2015

Lettre à toi qui dis…



C'était le 1er Novembre il y a quelques jours, ce fut un moment difficile et aussi pour les rencontres que l'on fait dans ces moments là où la seule envie que l'on ait c'est celle d'être seul.
Mais, il y a les gens, il y a surtout ceux qui disent, qui vivent les choses de leur point de vue et qui voudraient que tu les vives comme eux parce que la vérité leur appartient… enfin ils le croient

Après ces rencontres j'ai écrit ce texte: Lettre à toi qui dis…

Lettre à toi qui dis…

Mais que crois tu que je fais
Tous les matins à mon lever ?
Sinon me dire un jour encore
Et puis le prendre à bras le corps.
Toi qui me dis : Faut avancer
Ne plus vivre avec mon passé
Quand c'est soixante dix ans de vie,
Cinquante années d'amour et puis
Des jours, des nuits à être ensemble,
Le droit de pleurer, il me semble
c'est une chose qu'elle m'a laissé
Que crois tu donc que j'en fais ?

Tu me dis : tu n'as pas le choix.
Je le sais, dans ma chair, crois moi
Et pourtant, vivre quand même,
Tenir debout pour ceux que j'aime
Et continuer d'ouvrir mon cœur
Avec mes craintes, avec ma peur,
Non la tendresse c'est pas ringard
Ça n'est pas un roman de gare !
Tu me dis que c'est dépassé
De conjuguer le verbe aimer
Et qu'il est temps « d'un autre chose »
Que dans la peine «  faut faire une pause ».

Mais que croyais vous que je fasse
Conseilleurs en douleur qui passe ?
C'est ma cicatrice qui saigne
Pour longtemps sans que j' me plaigne,
Bien sûr, je cherche un réconfort
Des mots d'amour, des regards forts
Et toi, tu donnes des conseils
Catalogue de mots pareils
À des recettes de cuisine
Quand je cherche une ancre marine
Pour que mon bateau de douleur
Puisse se reposer quelques heures.

Allez donc, monsieur, c'est ma vie
nous ne sommes pas du même parti,
Et moi je suis du coté cœur
Et vous coté « même pas peur ».
Contrairement à ce que tu crois
Tous les jours, je porte une croix
Et pourtant, je reste debout
Devant les miens et devant vous
Monsieur, j'avance comme je le peux
Avec mes larmes, si je le veux
Monsieur, je lutte tous les jours
pour vivre seul, sans mon amour !

Monsieur… à un autre jour


Hga 6 11 2015

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