mardi 7 mai 2013

À Bruzzi



Bruzzi

Corse du sud auprès de Porto Vecchio

C'est une ballade incontournable,on part en bande, on marche sur des chemins tranquilles, pas trop escarpés à la portée de tous, on emmène le pique-nique et on regarde la mer, si le vent s'en mêle, des vagues d'écume nous éclaboussent, La journée se passe et dans les yeux, dans la mémoire naissent des phrases, on pense à ces vieux personnages et on les fait naitre dans le décor









A Bruzzi
Le vieux sage disait:
Vous savez quand ça arrive on est submergés d’émotion
le coeur se gonfle,une boule se forme à la gorge
de ne plus pouvoir partager, ce qu’on voulait de même façon
car c’est dans le “faisons ensemble” qu’amour, amitié se forgent.

Le vieux sage disait:
Arrive ensuite la colère,on a manqué
ces rendez vous si importants peut - être uniques
la vie repasse rarement les plats  oubliés
qu’ils soient repas de roi ou simples piques-niques

Le vieux sage disait:
et c’est le pire qui vient ensuite, l’indifférence
on ne souffre plus,on en oublie même la peine
qui nous avait tant fait souffrir,et c’est avec élégance
qu’on doit poursuivre sa route, où qu’elle nous mène

A Bruzzi
Le vieux sage m’a dit:
Ne connais jamais cela mon petit 
De ces maux que je viens de décrire
je ne sais pas encore malgré mon âge
celui qui te fera le plus souffrir…
…et l’on me dit que je suis sage!

extrait du livre "Les jours parallèles" ( page 9 ) Hg Amiot
vous pouvez vous procurer ce livre en me contactant : h-g.amiot@wanadoo.fr

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